Sur le marché actions de la zone euro, on définit le rendement total comme la somme des contributions à la croissance des bénéfices (EPS Growth), du changement de valorisation des entreprises par rapport à leurs bénéfices (P/E) ainsi que de la croissance des dividendes.
On constate que le rendement annuel moyen des dividendes est supérieur à celui du prix sur les 20 dernières années tout en affichant une volatilité plus faible que celles des bénéfices par actions. Dans les années où la conjoncture économique n’est pas porteuse, l’expansion des multiples financiers est le principal contributeur pour la partie gain en capital.
À l’inverse, quand la croissance est présente et bien répartie, c’est le facteur croissance des EPS qui devient le principal contributeur pour la partie gain en capital. La différence de résultats entre la zone euro et les États-Unis s’explique en grande partie par les rachats d’actions : ils sont privilégiés aux versements de dividendes pour rémunérer les actionnaires aux États-Unis, du fait d’une fiscalité plus avantageuse.
Être en mesure de dynamiser son allocation sur les différents facteurs de performance permet une répartition plus contrôlée du rendement total dans le cadre d’une gestion active sur le marché actions.