MySustainableCorner – février 2025

À retenir ce mois-ci

• Île-de-France Mobilités (IDFM), service de transports en région parisienne, a lancé une obligation verte européenne de 1 Md€ sur 20 ans, attirant un intérêt exceptionnel avec des demandes dépassant 6,6 Mds€. Cette obligation respecte la norme européenne EU Green Bond, en vigueur depuis décembre 2024. IDFM s'engage activement pour une mobilité durable, avec des projets significatifs comme la modernisation des trains électriques et l'objectif d’une flotte de bus entièrement propre d'ici 2029. La transparence est essentielle, avec des rapports tous les trois ans et une vérification par KPMG. IDFM prévoit également d’élargir sa flotte de vélos électriques à 40 000 d'ici 2026 et d'intégrer du biométhane dans ses bus. Chaque projet est rigoureusement sélectionné pour maximiser son impact environnemental. En se positionnant en leader de la transition vers des transports durables, IDFM envoie un message clair : l'innovation et l'engagement envers l'environnement sont cruciaux pour bâtir un avenir durable en Île-de-France.
• Les standards européens pour les obligations vertes (EU GBS) représentent une nouvelle norme pour harmoniser le marché des obligations vertes. Depuis début 2025, Île-de-France Mobilités et A2A (société dans l’énergie en Italie) sont les premières entités à aligner leurs émissions d’obligations vertes avec ce nouveau standard. A2A a émis la première obligation verte au nouveau format de l’Union européenne d’un montant de 500 M€ à 10 ans. Les fonds levés seront entièrement investis dans des activités respectant à 100% la taxonomie européenne.
• Motability Operations a émis, en janvier 2025, une nouvelle obligation sociale en euros sur 12 ans, afin de financer des véhicules et autres moyens de déplacements adaptés aux personnes en situation de handicap. Depuis 2021, le groupe ne se finance qu’à travers des émissions de type « obligations sociales ». L’enseigne britannique opère depuis plus de 45 ans et sert environ 700 000 personnes actuellement.

Le graphique du mois

Nombre de jours de climatisation et de chauffage aux États-Unis

Depuis 1990, le recours à la climatisation aux États-Unis a considérablement augmenté en raison du réchauffement climatique et des habitudes de consommation. Cette demande énergétique croissante entraîne des conséquences globales, affectant des secteurs tels que l'agriculture, la construction, les infrastructures électriques, les data centers, le tourisme et la mode.

Sans mesures d'ajustement, les pertes de productivité dues au réchauffement climatique pourraient atteindre 500 milliards de dollars d'ici 2050, selon une étude de la Fondation Arsht-Rockefeller.

Source : US Global Change Research Program, janvier 2025