Toutes les semaines, retrouvez la revue des marchés et le thème de la semaine par nos experts : Stéphane Déo, Axel Botte, Aline Goupil-Raguénès et Zouhoure Bousbih dans MyStratWeekly et son podcast.
Sommaire
Le thème de la semaine : Marché du crédit : quel taux de défaut ?
- La récession économique, qui semble inéluctable en zone euro, mais aussi la hausse des taux qui détériore les ratios d’endettement, devraient inévitablement conduire à une hausse du taux de défaut ;
- Notre approche conduit à une vue modérément pessimiste : un taux de défaut qui progresse l’année prochaine au-dessus de sa moyenne de long terme, mais qui reste très en deçà des niveaux de crise aigüe ;
- Le mouvement récent a ramené les spreads à un niveau plus raisonnable. Avec l’épée de Damoclès d’un scénario économique potentiellement beaucoup plus négatif, il est probable qu’une grande partie du resserrement soit derrière nous.
La revue des marchés : Retour des flux sur les actions
- L’inversion des courbes de taux s’accentue ;
- Resserrement fort des spreads souverains et de crédit ;
- Le budget britannique bien accueilli par les marchés ;
- Forte collecte sur les fonds d’actions mondiales.
Le podcast de Stéphane Déo
- Faut-il avoir peur du problème des cryptos ?
Le graphique de la semaine
Les détails des chiffres d’inflation en Europe publiés la semaine dernière ne montraient aucun signe de ralentissement. Au contraire, notre indice « trimmed » qui utilise la méthodologie de la Fed de Cleveland, atteint un plus haut historique et est en pleine accélération.
L’inflation se généralise et ne montre aucun signe d’essoufflement.
Petit bémol, toutefois, l’inflation des prix industriels en Allemagne est passée de 48,5 % en septembre à 34,5 % en octobre. Un niveau toujours extrêmement élevé, mais un premier signe de ralentissement. Le pic de l’inflation n’est peut-être pas si éloigné en Europe.
Le chiffre de la semaine
Le montant des remboursements anticipés de TLTRO en milliards d’euros. Un chiffre paradoxalement faible au regard de certaines attentes, et surtout des plus de 2 000 milliards de liquidités excessives dans le système.