Toutes les semaines, retrouvez la revue des marchés et le thème de la semaine par nos experts : Axel Botte, Aline Goupil-Raguénès et Zouhoure Bousbih dans MyStratWeekly et son podcast.
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Les slides du podcast
Télécharger les slides du podcastLe thème de la semaine : Les devises des pays émergents dans l’ombre des élections américaines
- Malgré la baisse de taux de la Fed, les devises des pays émergents ne se sont pas appréciées ;
- Cela est lié, d’une part, au renforcement du dollar et, d’autre part, à la forte incertitude sur l’élection américaine du 5 novembre prochain ;
- La politique commerciale, la réduction des IDE, ainsi que des envois de fonds des travailleurs migrants sont les trois principaux risques spécifiques pour les devises des pays émergents ;
- Cependant, au-delà de l’élection, le risque budgétaire reste le principal catalyseur des devises, notamment celles d’Amérique latine, comme le peso mexicain dont les perspectives de croissance se dégradent ;
- La volatilité sur le réal brésilien nous paraît excessive, compte tenu de l’amélioration des perspectives de croissance et de la position extérieure ;
- Nous privilégions les stratégies de taux de change croisés plutôt que celles contre dollar.
La revue des marchés : Le calme avant la tempête
- Les marchés financiers sont focalisés sur l’élection américaine;
- Le taux d’intérêt à 10 ans américain se stabilise autour de 4,2 % ;
- Les actions européennes baissent à cause de profits sous pression dans plusieurs secteurs ;
- L’or reste la valeur refuge par excellence.
Le podcast de Zouhoure Bousbih :
- Revue de la semaine – Taux américains, enquêtes zone euro, et décision de Moody’s sur la note de la France ;
- Thème – Les devises des pays émergents dans l’ombre des élections américaines.
Le graphique de la semaine
La banque centrale du Canada a accéléré son cycle d’assouplissement monétaire en baissant de 50 pdb son taux directeur à 3,5 %. Cela fait suite à trois baisses de taux de 25 pdb.
Cela a induit un écartement du différentiel de taux d’intérêt à 10 ans avec les Etats-Unis à 100 pdb, pour la première fois depuis 2013.
D’autres baisses de taux devraient avoir lieu à cause de la détérioration des perspectives de croissance, liées à la faiblesse de la consommation. L’essentiel de la croissance du PIB du T2 était liée aux dépenses publiques du gouvernement.
Le chiffre de la semaine
6 %
C’est la prévision du déficit budgétaire français en pourcentage du PIB à horizon 2029 par le Fonds monétaire international, soit proche du niveau actuel. La dette publique devrait alors atteindre 124,1 % du PIB.