Toutes les semaines, retrouvez la revue des marchés et le thème de la semaine par nos experts : Stéphane Déo, Axel Botte, Aline Goupil-Raguénès et Zouhoure Bousbih dans MyStratWeekly et son podcast.
Sommaire
Le thème de la semaine : Actions européennes : perspectives après la hausse de janvier
- Après un début d’année historique, les projections des analystes indiquent un faible potentiel de gains sur les actions européennes à l’horizon de la fin d’année ;
- La confiance des investisseurs s’est améliorée, le risque de récession diminuant en Europe. Les flux reviennent sur les actions européennes ;
- Le rééquilibrage de la croissance mondiale semble favorable à l’Europe ;
- Les révisions des bénéfices sont à la baisse, à l’opposé du rebond des cours boursiers ;
- Les marges bénéficiaires au plus haut historique sont difficiles à maintenir durablement, mais le contexte d’inflation donne des marges de manœuvre aux entreprises.
La revue des marchés : Le silence est d’or
- Les Banques centrales face à la détente des conditions financières ;
- Le T-note remonte au-dessus de 3,5 %, le Bund vers 2,25 % ;
- Net rebond du Nasdaq en hausse de 10 % en 2023 ;
- Le crédit résiste à l’élargissement des swap spreads.
Le podcast de Stéphane Déo
- Y-a-t-il un risque de surchauffe avec le rebond de la Chine ?
Le graphique de la semaine
L’Allemagne devrait échapper à une récession, au vu des chiffres disponibles et de l’amélioration des enquêtes depuis la fin de l’année. L’IFO calcule chaque mois la probabilité que l’économie s’inscrive en expansion. Celle-ci a fortement augmenté depuis décembre pour ressortir largement au-dessus de 66 %. Cela résulte du net repli du prix du gaz naturel, mais aussi des mesures colossales prises par le gouvernement pour protéger les ménages et les entreprises du choc énergétique. Bruegel les estime à 260 milliards d’euros (entre septembre 2021 et novembre 2022), soit 7,4 % du PIB, à comparer à 600 milliards d’euros pour l’ensemble de l’Union européenne.
Le chiffre de la semaine
Il s’agit de la baisse annuelle de l’agrégat monétaire M2 aux États-Unis qui ne s’était jamais contracté sur 12 mois depuis sa première publication en 1960.