MyStratWeekly – 25 février 2025

Le thème de la semaine : Xi Jinping prend le virage du secteur privé comme réponse aux défis internes et externes

• Quatre ans après la politique de répression, le secteur privé chinois n’a pas réussi à se redresser malgré les nombreuses déclarations et gestes en sa faveur de la part du gouvernement ;
• Plutôt que de privilégier un plan de relance budgétaire qui aurait eu des effets à court terme sur la croissance chinoise, Xi Jinping a préféré encourager le secteur privé innovant et autonome pour assurer un succès économique à long terme ;
• Cette démarche s’inscrit pleinement dans le plan « Les nouvelles forces productives et de qualité », visant à augmenter la productivité de la Chine , stable depuis la crise financière de 2008, tout en répondant aux problématiques structurelles du pays ;
• Le secteur de technologie de pointe est désormais le pilier de la compétitivité nationale de la Chine afin de faire face aux pressions externes ;
• Le cadre réglementaire devrait être rapidement assoupli pour mettre aux entreprises privées de jouer un rôle essentiel dans la stratégie nationale.

La revue des marchés : Trump tend les marchés obligataires souverains européens

• Craintes d’une hausse des émissions obligataires en Europe pour financer les investissements militaires ;
• Tensions sur les taux longs européens et japonais contrastant avec la détente des taux américain ;
• Le Yen sous les 150 par rapport au dollar dans la perspective de hausses des taux de la BoJ ;
• Marchés actions en légère baisse à la suite de résultats mitigés.

Le podcast d’Axel Botte et de Zouhoure Bousbih

• Revue de la semaine – Confiance du consommateur, l’avertissement de Walmart ;
• Thème – Xi Jinping prend le virage du secteur privé comme réponse aux défis internes et externes.

Le graphique de la semaine

Les récents commentaires de la part de la nouvelle administration américaine au sujet de la guerre en Ukraine suggèrent un engagement réduit des Etats-Unis envers l’OTAN, incitant les Européens à augmenter considérablement leurs dépenses de défense. Actuellement, seuls la France et l’Allemagne devraient atteindre l’objectif des 2% du PIB fixés par l’OTAN. Plusieurs options de financement ont été évoquées lors du sommet de défense de Paris, notamment l'exclusion des dépenses de défense des règles fiscales de l'UE, l'utilisation des fonds et des facilités existants de l'UE, et la création d'un nouveau fonds de défense de l'UE financé par une émission de dette commune. L’impact a été significatif : les rendements obligataires souverains européens de long terme sont plus élevés traduisant une hausse des primes de terme.